Jany Chauvat

Jany Chauvat - Cinq conseils pour rester actif

Québec QC
Canada

J’ai retrouvé une vie tout à fait normale, je suis retourné dans le milieu du vélo, je participe à des sorties en club sur longue distance, comme quoi tout est possible.

Cinq conseils pour rester actif pendant les traitements ainsi que leurs bienfaits

À travers cet article, je vais vous présenter cinq conseils que j’ai appliqués pour rester actif durant mes traitements contre ma Leucémie Lymphoblastique Aiguë (2017-2020). Avant mon diagnostic, j’étais un jeune adulte en très bonne condition physique, avec une bonne hygiène de vie. La mentalité du dépassement de soi était dans mon ADN. Le choc des traitements ainsi que leurs intensités ont fait en sorte que j’ai dû m’adapter à cette nouvelle réalité. Je n’ai pas baissé les bras, je me suis adapté à ma nouvelle condition avec pour objectif de me reconstruire physiquement ainsi que psychologiquement.

1- Gestion du stress et de l’anxiété :

En effet, la pratique d’une activité physique, me faisait oublier les aléas de ma routine de traitements. Juste le fait de bouger, de prendre une marche avec mon chien, me faisait oublier un instant les incertitudes de la maladie.

2- Choisir une activité qui me plaisait :

Adepte du Crossfit et de l’haltérophilie quelques années avant mon cancer, j’ai dû mettre une croix dessus pour des raisons évidentes. Ma musculature ne me permettait plus d’encaisser les charges et l’intensité. Peu importe, le but était de prendre du plaisir selon mon état de fatigue post chimiothérapie. La marche, le yoga, et surtout le retour sur un vélo m’a fait le plus grand bien. J’ai réintégré la musculation plus tard dans mon processus de guérison. La progression était importante. Le tout m’a permis de garder ma motivation intacte.

3- Gestion de la fatigue :

Cela peut paraître paradoxal mais au fil des traitements de chimiothérapie, ma gestion de la fatigue s’est s’améliorée constamment. J’ai pu reprendre le travail tout en enchaînant les entraînements. Il faut se rappeler que lorsqu’on ne fait rien, on perd rapidement de la masse musculaire et des fonctions cardiovasculaires. Plusieurs études cliniques et médicales le démontrent.

4- S’adapter à son environnement :

Ce que je faisais pour ajouter une dose d’activité « physique », je me stationnais plus loin de l’hôpital pour y aller en marchant, j’empruntais les escaliers au lieu de l’ascenseur pour aller en salle de traitement. Participer aux tâches ménagères, le déneigement l’hiver, ce sont de petites activités qui me permettaient de rester actif plus modérément.

5- Faire appel à un professionnel :

Les conseils d’un professionnel de la santé en kinésiologie, m’ont permis de pouvoir progresser dans mon processus de retour à une condition physique tel que je le voulais. Je le recommande à tout patient qui n’a pas l’habitude de s’entraîner. Ce genre de service, va assurément vous aider à rester actif durant vos traitements. De plus, celui-ci pourra vous motiver tout en s’adaptant à votre condition.

Pour conclure, ceci n’est qu’un exemple de conseils que j’ai mis en application. Actuellement, je confirme que ma condition physique est au même niveau qu’avant la maladie, voir même meilleur. Cette reconstruction, je la dois certes à des antécédents de sportif mais également à un état d’esprit, comme je le précisais dans mon introduction, ne pas baisser les bras, s’avoir s’écouter et procéder par étape, principe de progressivité.

J’ai retrouvé une vie tout à fait normale, je suis retourné dans le milieu du vélo, je participe à des sorties en club sur longue distance, comme quoi tout est possible.